Problèmes de vessie

Définition

Les troubles urinaires sont l’ensemble des problèmes qui rendent la miction problématique (douleurs, rythme anormal, aspect des urines, etc.)

  • Si l’urine s’infecte parce qu’elle stagne, c’est une cystite qui entraîne des brûlures en urinant (brûlures mictionnelles) et une fréquente envie d’uriner (pollakiurie).
  • Si le sphincter se relâche on perd ses urines alors que l’ordre n’est pas donné à la vessie de se contracter. C’est l’incontinence urinaire, encore appelée énurésie chez l’enfant et l’adulte jeune n’ayant pas de troubles neurologiques.
  • Enfin, si la vessie a une contenance diminuée (vessie de lutte , tumeur de la vessie, tumeur ou masse extérieure qui la comprime), cela entraîne une pollakiurie sans brûlures mictionnelles.
  • La notion de trouble urinaire est assez vague chez l’enfant, en particulier chez le nourrisson et l’enfant qui porte des couches. Dans ce cas, seuls les pleurs, la fièvre ou un changement de couleur des urines permet de déceler un problème urinaire. Chez l’enfant qui ne porte pas de couche, et a fortiori qui parle, le problème est plus simple.

Cause

La vessie est un réceptacle qui se remplit librement et en permanence, et qui se vide à la suite d’un acte volontaire.

Inflammation
L’inflammation de la vessie, c’est la cystite qui fait suite à une infection urinaire. Cela veut dire que l’on peut avoir des infections urinaires sans avoir de cystite. L’inflammation de la paroi provoque des saignements et son irritation entraîne des envies d’uriner très fréquentes et insupportables.

Dysfonctionnements
Le problème essentiel est celui de l’incontinence urinaire par défaut de fermeture du sphincter. Mais la vessie peut être également incontrôlable suite à un problème neurologique comme une paraplégie .

Calculs
Les calculs sont beaucoup moins fréquents dans la vessie que dans le reste de l’appareil urinaire.

Tumeurs
Les tumeurs peuvent être bénignes ou malignes selon les cas.

Rétention d’urines
La rétention d’urines n’est en général pas un problème de vessie, mais un problème de blocage en aval. Malgré tout, c’est bien la vessie qui se distend et qu’il faut évacuer.

Problèmes extérieurs
Les problèmes extérieurs à la vessie comme des tumeurs de l’utérus ou des ovaires qui peuvent comprimer la vessie au point d’en diminuer sa capacité de remplissage. Chez l’homme, les problèmes qui retentissent sur la vessie sont surtout les tumeurs de la prostate qui empêchent la bonne évacuation des urines ; la vessie est alors obligée de lutter et donc de renforcer son muscle aux dépends de sa capacité de remplissage.

Traitement

  • Entraînement des muscles du plancher pelvien : le but est d’apprendre à nouveau comment utiliser les muscles du plancher pelvien d’une façon consciente, c’est-à-dire comprimer et relâcher, afin de contrôler ainsi le besoin d’uriner.
  • Il existe, en outre, différents matériels d’incontinence: les sous-vêtements adaptés, des protections urinaires de différentes sortes. Votre pharmacien peut vous donner l’information adéquate.
  • Les messieurs peuvent utiliser un étuis pénien. C’est une petite enveloppe ressemblant à un préservatif qu’on l’on place sur le pénis. L’urine s’écoule par un petit tuyau dans un sac collecteur attaché à la jambe.
  • En cas de perte d’urine, une hygiène stricte de la peau est importante. Ne vous lavez pas trop souvent avec des savons normaux car ils dessèchent la peau. Faites attention à bien sécher la peau. Utilisez une crème protectrice neutre pour la peau (par exemple une crème pour bébé) ou un peu de talc (surtout sur une peau sèche).
  • Il est important que la vessie soit régulièrement et complètement vidée. Il peut parfois rester un peu d’urine dans la vessie après la miction; on parle alors de rétention. Dans ce cas, il peut être nécessaire de pratiquer des sondages intermittents, c’est-à-dire qu’il faut introduire une petite sonde dans la vessie par laquelle l’urine peut s’écouler.

Prévention

  • Consultez toujours votre médecin généraliste: il peut éventuellement s’agir d’une infection urinaire.
  • Tenez un calendrier mictionnel pendant quelques jours; notez quand et quelles quantités vous urinez. Notez aussi les quantités bues et les problèmes ressentis. Ces informations peuvent aider à poser le diagnostic.
  • Buvez suffisamment pendant la journée (1,5 à 2 litres) et moins le soir ; afin de ne pas devoir vous lever la nuit pour uriner. Urinez régulièrement: toutes les 2 à 3 heures. Ne limitez surtout pas les boissons, cela augmenterait le risque de développer une infection urinaire.
  • Buvez exceptionnellement peu si vous devez vous rendre quelque part où vous ne pourrez pas uriner facilement (par exemple au théâtre, lors de la pratique d’un sport,…). Sachez que l’urine plus concentrée pique et irrite d’avantage !!!
  • L’alcool, le coca, le café, le thé et les boissons allégées irritent la paroi de la vessie. Vous devrez uriner plus souvent.
  • L’eau est la meilleure boisson !!!

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